Sculpture – Hommages de fer

Bernard Giles, le fondateur de la Ferme du Joual Vair, a été initié à la sculpture par Claude Lafortune qui fut son professeur d’art au cours classique. Au fil du temps, il a exploré diverses matières : le bois, l’os, la pierre à savon et le métal.

Depuis une dizaine d’années il travaille le métal plus régulièrement. La Maison St-Gabriel à Montréal exposa une de ses créations durant toute une saison. La ville de Bécancour en présente une au cœur du village de Ste-Gertrude et la ville de Malartic en possède deux. Le thème principal était le cheval à cause de ses affinités avec les chevaux et des subtilités de leurs formes élégantes. Il a poussé plus loin en y ajoutant récemment des personnages. 

Hommages de fer pour un cœur d’or

De simples fers usés accrochés au mur évoquent des milliers de souvenirs et autant d’images. Ils ont conduit à la gloire de ceux qui les ont portés et ceux et celles qu’ils ont transportés.

Leurs grandes valeurs résident dans le nom du cheval qui les a chaussés. De simples fers, usés par la conquête du sol qu’ils ont foulé, forgés aux pieds du vaillant cheval, battant la mesure au rythme de son cœur.

Nous avons en tête, comme d’autres gens, des centaines de chevaux qui nous ont laissé pour souvenir leurs fers et qui ont marqué notre mémoire afin que nous puissions frapper l’imaginaire avec d’autres histoires de chevaux.

Nous levons nos fers aux glorieux cœurs d’or qui nous habitent.

 

Le Colosse de Ste-Gertrude

Ste-Gertrude, un des secteurs de la ville de Bécancour, s’est donné pour image de marque le cheval. À la demande de la ville, Bernard Giles a sculpté cette immense structure de cheval accompagnée d’une légende présentant le plus gros cheval du monde ayant vécu à Ste-Gertrude au 19e siècle.

La sculpture est à l’entrée du village sur la rue principale. Deux autres sculptures se situent sur le site de la Ferme du Joual Vair.

Frappe le fer, mon frère en souvenir d’eux. Ils te parleront encore. (Dixit Ghis)